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Tags sur le commissariat
Les deux jeunes gens qui ont été arrêté à Vesoul samedi soir ne sont ni des délinquants, ni des apprentis cambrioleurs, même pas des chauffards un peu ivres. Juste des artistes, qui voulaient embellir les tristes murs gris de leur ville...
Avec pour seules armes une bombe de peinture grise et un marqueur vert, le doubien de 26 ans et le haut-saônois de 21 ans ont laissé parler leur créativité sur quelques bâtiments du centre-ville de Vesoul. Le théâtre Edwige Feuillère, un immeuble, un abri-bus, un transformateur : les deux copains s'en sont donné à coeur joie! Le plus âgé du moins, puisque l'autre se contentait de soutenir moralement son compagnon de soirée.
Fiers de leurs oeuvres (et après quelques verres de rhum et de whisky pour se donner du courage), les jeunes gens ont décidé de s'attaquer à un gros morceau : le commissariat! Mais, peu au fait des moeurs de la police, les apprentis artistes ignoraient que, même un lundi matin en pleine nuit, même à 2h20, un commissariat n'est jamais vide...
Le chef de poste qui, malgré l'heure tardive, était bien réveillé, a vite trouvé suspects les bruits qu'il entendait au dehors. Les taggueurs, venant de réaliser qu'ils avaient peut-être été un peu loin, ont tenté de s'enfuir mais ont vite été rattrapé par une patrouille de police.
Placés en cellule de dégrisement et remis en liberté dès le lendemain matin, les deux complices s'en sortent plutôt bien. D'autant plus que la plupart de leurs tags ont pu être nettoyés sans trop de difficultés. Ils seront tout de même convoqués prochainement au commissariat de police afin de répondre de leurs "dégradations volontaires".
En attendant, quelques journaux parlent de ces artistes culottés et publient même parfois des photographies de leurs oeuvres nocturnes : c'est un bon début, en attendant la gloire!
Avec pour seules armes une bombe de peinture grise et un marqueur vert, le doubien de 26 ans et le haut-saônois de 21 ans ont laissé parler leur créativité sur quelques bâtiments du centre-ville de Vesoul. Le théâtre Edwige Feuillère, un immeuble, un abri-bus, un transformateur : les deux copains s'en sont donné à coeur joie! Le plus âgé du moins, puisque l'autre se contentait de soutenir moralement son compagnon de soirée.
Fiers de leurs oeuvres (et après quelques verres de rhum et de whisky pour se donner du courage), les jeunes gens ont décidé de s'attaquer à un gros morceau : le commissariat! Mais, peu au fait des moeurs de la police, les apprentis artistes ignoraient que, même un lundi matin en pleine nuit, même à 2h20, un commissariat n'est jamais vide...
Le chef de poste qui, malgré l'heure tardive, était bien réveillé, a vite trouvé suspects les bruits qu'il entendait au dehors. Les taggueurs, venant de réaliser qu'ils avaient peut-être été un peu loin, ont tenté de s'enfuir mais ont vite été rattrapé par une patrouille de police.
Placés en cellule de dégrisement et remis en liberté dès le lendemain matin, les deux complices s'en sortent plutôt bien. D'autant plus que la plupart de leurs tags ont pu être nettoyés sans trop de difficultés. Ils seront tout de même convoqués prochainement au commissariat de police afin de répondre de leurs "dégradations volontaires".
En attendant, quelques journaux parlent de ces artistes culottés et publient même parfois des photographies de leurs oeuvres nocturnes : c'est un bon début, en attendant la gloire!
Publié le mercredi 26 août 2009 à 10h16