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Rentrée paisible
Après deux mois de vacances, de soleil, de repos et de détente, il faut retrouver les salles de classes, les devoirs à la maison, les bousculades à la cantine et la grisaille automnale. Seule consolation : 218 684 élèves sont dans la même situation, uniquement en Franche-Comté, et sans compter les étudiants.
D'habitude, les premiers jours de classe sont agités par les revendications des parents, des enseignants, voire des élèves : fermetures de classe, supressions de postes... Les manifestations et autres grèves ne servent souvent pas à grand chose, ce qui n'empêche pas les principaux concernés de se mobiliser, au cas où...
Pourtant cette année, la rentrée des classes semble se dérouler sereinement. Est-ce parce que, pour une fois, tout se passe bien? Pas vraiment... C'est juste que le gouvernement a adopté une nouvelle tactique : la discrétion!
Fermer une classe, voire une école, supprimer des emplois d'enseignants, cela ne passe pas inaperçu et entraîne inévitablement des plaintes et des grognements. Alors que ne pas remplacer un départ en retraite, supprimer un stagiaire, ou tout simplement donner un peu plus de travail aux enseignants déjà en poste, cela ne fait pas de bruit, et le résultat est pratiquement le même.
En Haute-Saône par exemple, très peu de suppressions de classes dans les écoles primaires cette année. A la place, plusieurs postes d'assistants étrangers ont été supprimés : aux instituteurs de se débrouiller pour enseigner eux-même une langue étrangère aux élèves!
Même chose pour deux conseillers pédagogiques, ainsi que pour six assistants aux élèves en difficulté : il n'y a plus aujourd'hui que sept emplois de ce genre pour tout le département... A croire qu'il n'y a plus d'élèves en difficulté en Haute-Saône. Ce qui serait une bonne nouvelle d'ailleurs.
Au total, ce sont une cinquantaine de poste supprimés dans le département. Et quelques classes ouvertes, pour faire bonne mesure.
Autre problème, bien connu des écoliers : la pénurie de remplaçants. Rentrer à la maison lorsque l'instit à la grippe, c'est très sympa. Lorsque c'est une jambe cassée, avec arrêt maladie de plusieurs mois, pas de remplaçant avant trois semaines, et le bac à la fin de l'année, cela devient problématique... Une bonne nouvelle toutefois, quatre remplaçants et demi de plus cette année pour la Haute-Saône!
Pour les autres il faudra piocher, comme d'habitude, dans les demandeurs d'emplois et les retraités. Voire dans les étudiants, en dernier recours et alors que ceux-ci sont souvent plus motivés que les tout nouveaux retraités.
Mais ne déprimons pas nos chères têtes blondes avec autant de mauvaises nouvelles : pour l'instant ils essaient de se rappeler quelques bribes des tables de multiplication ou de la conjugaison du verbe "être", et c'est bien assez difficile comme ça!
D'habitude, les premiers jours de classe sont agités par les revendications des parents, des enseignants, voire des élèves : fermetures de classe, supressions de postes... Les manifestations et autres grèves ne servent souvent pas à grand chose, ce qui n'empêche pas les principaux concernés de se mobiliser, au cas où...
Pourtant cette année, la rentrée des classes semble se dérouler sereinement. Est-ce parce que, pour une fois, tout se passe bien? Pas vraiment... C'est juste que le gouvernement a adopté une nouvelle tactique : la discrétion!
Fermer une classe, voire une école, supprimer des emplois d'enseignants, cela ne passe pas inaperçu et entraîne inévitablement des plaintes et des grognements. Alors que ne pas remplacer un départ en retraite, supprimer un stagiaire, ou tout simplement donner un peu plus de travail aux enseignants déjà en poste, cela ne fait pas de bruit, et le résultat est pratiquement le même.
En Haute-Saône par exemple, très peu de suppressions de classes dans les écoles primaires cette année. A la place, plusieurs postes d'assistants étrangers ont été supprimés : aux instituteurs de se débrouiller pour enseigner eux-même une langue étrangère aux élèves!
Même chose pour deux conseillers pédagogiques, ainsi que pour six assistants aux élèves en difficulté : il n'y a plus aujourd'hui que sept emplois de ce genre pour tout le département... A croire qu'il n'y a plus d'élèves en difficulté en Haute-Saône. Ce qui serait une bonne nouvelle d'ailleurs.
Au total, ce sont une cinquantaine de poste supprimés dans le département. Et quelques classes ouvertes, pour faire bonne mesure.
Autre problème, bien connu des écoliers : la pénurie de remplaçants. Rentrer à la maison lorsque l'instit à la grippe, c'est très sympa. Lorsque c'est une jambe cassée, avec arrêt maladie de plusieurs mois, pas de remplaçant avant trois semaines, et le bac à la fin de l'année, cela devient problématique... Une bonne nouvelle toutefois, quatre remplaçants et demi de plus cette année pour la Haute-Saône!
Pour les autres il faudra piocher, comme d'habitude, dans les demandeurs d'emplois et les retraités. Voire dans les étudiants, en dernier recours et alors que ceux-ci sont souvent plus motivés que les tout nouveaux retraités.
Mais ne déprimons pas nos chères têtes blondes avec autant de mauvaises nouvelles : pour l'instant ils essaient de se rappeler quelques bribes des tables de multiplication ou de la conjugaison du verbe "être", et c'est bien assez difficile comme ça!
Publié le jeudi 3 septembre 2009 à 10h08