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Liste Rosselot : des symboles et des énigmes
Des symboles
Après la terrible guerre interne qui a agité l'UMP ces deux dernières années, Jean Rosselot semble être parvenu à limiter la casse, du moins dans les apparences. C'est en effet avec une fierté non dissimulée que le message de "l'union sacrée" de l'UMP a été martelé lors de la présentation de la liste.
La députée Françoise Branget, qui a longtemps laissé planer le doute sur sa participation à la liste, non par malice mais bel et bien parce qu'elle a longtemps été réticente à rejoindre Jean Rosselot, sera finalement là et bien là, puisqu'elle figure en deuxième position.
Idem pour Pascal Bonnet, fervent soutien de… Jean-François Humbert, ce qui lui a valu une brouille profonde avec Jean Rosselot. "L'intérêt supérieur du mouvement", si cher à Jean Rosselot, a visiblement été plus fort que les rancunes, puisque le président départemental de l'UMP figure en 3e position sur la liste.
Enfin, pour bien finir de marteler le message, Louis Moschetti, chargé de mission de l'UMP et le deuxième député Jacques Grosperrin clôturent la liste en 53e et 55e positions.
Au final, des "figures" locales de l'UMP, il ne manque que Jean-François Humbert. Cela n'étonnera personne.
Des énigmes
Une lecture attentive de la composition de la liste soulève quelque interrogations. Tout d'abord la place laissée au RMP de Fouzy Sid : 2 candidats dans les dix premiers (Fouzy Sid, 5e, et Mireille Péquignot, 9e) et 9 places au total sur la liste. Cela peut paraître beaucoup pour une mouvement qui n'a pas encore (et pour cause, il vient d'être créé) donné toutes les garanties sur la plus-value qu'il pourra apporter.
L'ex-socialiste Martine Jeannin, dont la candidature avait été repoussée par Jean-Louis Fousseret, trouve finalement un refuge en 6e position sur la liste Rosselot, qui voit en elle "le meilleur de la gauche, la gauche telle qu'on l'aime !" Ce ralliement permettra-t-il de grappiller quelques voix de gauche ? C'est en tout cas le souhait de Jean Rosselot, pas peu fier de sa "prise" chez l'adversaire.
Reste le cas Denis Gunes. La présence à ses côtés de ce chef d'entreprise de 47 ans est un vrai atout pour Jean Rosselot, tant son parcours est exemplaire. Arrivé en France à 17 ans sans parler un mot de Français, ce Turc d'origine a gravi tous les échelons pour devenir aujourd'hui un modèle de réussite. Sa présence aussi loin sur la liste (19e) a de quoi interpeller. "C'est qu'il n'a pas souhaité être plus haut", regrette-t-on à l'UMP.
Des surprises
Après avoir dévoilé ses cartouches une à une avant l'heure (Jeannin, Sid…), la liste de Jean Rosselot ne comporte finalement que peu de réelles surprises. On notera tout de même la présence de Jean-Philippe Allenbach, du Mouvement Franche-Comté, qui ne constituera donc pas sa propre liste comme il l'avait laissé entendre. A vrai dire, on se demande ce qu'Allenbach va bien pouvoir apporter à Rosselot. Sa place, 21e, et son absence remarquée lors de la présentation de la liste, laissent d'ailleurs penser que son ralliement tient pus du symbolique qu'autre chose.
Demi-surprise encore avec la place de Bernard Lambert, actuel conseiller municipal et plus fidèle soutien de Jean Rosselot depuis le début de la campagne interne pour l'investiture. Il ne se retrouve qu'en 13e place sur la liste… parité et "ouverture" obligent.
Après la terrible guerre interne qui a agité l'UMP ces deux dernières années, Jean Rosselot semble être parvenu à limiter la casse, du moins dans les apparences. C'est en effet avec une fierté non dissimulée que le message de "l'union sacrée" de l'UMP a été martelé lors de la présentation de la liste.
La députée Françoise Branget, qui a longtemps laissé planer le doute sur sa participation à la liste, non par malice mais bel et bien parce qu'elle a longtemps été réticente à rejoindre Jean Rosselot, sera finalement là et bien là, puisqu'elle figure en deuxième position.
Idem pour Pascal Bonnet, fervent soutien de… Jean-François Humbert, ce qui lui a valu une brouille profonde avec Jean Rosselot. "L'intérêt supérieur du mouvement", si cher à Jean Rosselot, a visiblement été plus fort que les rancunes, puisque le président départemental de l'UMP figure en 3e position sur la liste.
Enfin, pour bien finir de marteler le message, Louis Moschetti, chargé de mission de l'UMP et le deuxième député Jacques Grosperrin clôturent la liste en 53e et 55e positions.
Au final, des "figures" locales de l'UMP, il ne manque que Jean-François Humbert. Cela n'étonnera personne.
Des énigmes
Une lecture attentive de la composition de la liste soulève quelque interrogations. Tout d'abord la place laissée au RMP de Fouzy Sid : 2 candidats dans les dix premiers (Fouzy Sid, 5e, et Mireille Péquignot, 9e) et 9 places au total sur la liste. Cela peut paraître beaucoup pour une mouvement qui n'a pas encore (et pour cause, il vient d'être créé) donné toutes les garanties sur la plus-value qu'il pourra apporter.
L'ex-socialiste Martine Jeannin, dont la candidature avait été repoussée par Jean-Louis Fousseret, trouve finalement un refuge en 6e position sur la liste Rosselot, qui voit en elle "le meilleur de la gauche, la gauche telle qu'on l'aime !" Ce ralliement permettra-t-il de grappiller quelques voix de gauche ? C'est en tout cas le souhait de Jean Rosselot, pas peu fier de sa "prise" chez l'adversaire.
Reste le cas Denis Gunes. La présence à ses côtés de ce chef d'entreprise de 47 ans est un vrai atout pour Jean Rosselot, tant son parcours est exemplaire. Arrivé en France à 17 ans sans parler un mot de Français, ce Turc d'origine a gravi tous les échelons pour devenir aujourd'hui un modèle de réussite. Sa présence aussi loin sur la liste (19e) a de quoi interpeller. "C'est qu'il n'a pas souhaité être plus haut", regrette-t-on à l'UMP.
Des surprises
Après avoir dévoilé ses cartouches une à une avant l'heure (Jeannin, Sid…), la liste de Jean Rosselot ne comporte finalement que peu de réelles surprises. On notera tout de même la présence de Jean-Philippe Allenbach, du Mouvement Franche-Comté, qui ne constituera donc pas sa propre liste comme il l'avait laissé entendre. A vrai dire, on se demande ce qu'Allenbach va bien pouvoir apporter à Rosselot. Sa place, 21e, et son absence remarquée lors de la présentation de la liste, laissent d'ailleurs penser que son ralliement tient pus du symbolique qu'autre chose.
Demi-surprise encore avec la place de Bernard Lambert, actuel conseiller municipal et plus fidèle soutien de Jean Rosselot depuis le début de la campagne interne pour l'investiture. Il ne se retrouve qu'en 13e place sur la liste… parité et "ouverture" obligent.
Publié le mercredi 13 février 2008 à 09h31