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Les retraités en colère à Lons-le-Saunier
Après les lycéens et les fonctionnaires, c'est à présent au tour des retraités de descendre dans la rue. Ils revendiquent une hausse des retraites et la prise en charge de la perte d'autonomie.
Ils étaient 150 à manifester hier dans les rues de Lons-le-Saunier. C'est peu, et sans doute insuffisant pour se faire entendre. Pourtant, les retraités n'étaient pas là juste pour prendre l'air, leurs revendications sont réelles : "la majorité des retraités touche moins de 1000 euros par mois" rappelle un représentant CGT.
Et pourtant, ils ont travaillé plus de 40 ans, à l'image de cette habitante de Salins-les-Bains, qui "touche 556 euros de retraite, complémentaire comprise, alors qu'elle a travaillé quarante-trois ans en tant qu'assistante maternelle". Elle avoue ne pas comprendre "comment les retraites peuvent être aussi basses quand on a commencé à 14 ans".
Les retraités réclament aussi une prise en charge plus importante de la perte d'autonomie : ils ne veulent pas être à la charge de leurs proches, financièrement ou physiquement. Or les établissements d'accueil, type maison de retraite, manquent de "moyens humains et financiers".
À voir ce petit défilé, on se dit que la retraite, que l'on attend avec tant d'impatience, ne ressemble finalement guère au paradis...
R. Hingray
Ils étaient 150 à manifester hier dans les rues de Lons-le-Saunier. C'est peu, et sans doute insuffisant pour se faire entendre. Pourtant, les retraités n'étaient pas là juste pour prendre l'air, leurs revendications sont réelles : "la majorité des retraités touche moins de 1000 euros par mois" rappelle un représentant CGT.
Et pourtant, ils ont travaillé plus de 40 ans, à l'image de cette habitante de Salins-les-Bains, qui "touche 556 euros de retraite, complémentaire comprise, alors qu'elle a travaillé quarante-trois ans en tant qu'assistante maternelle". Elle avoue ne pas comprendre "comment les retraites peuvent être aussi basses quand on a commencé à 14 ans".
Les retraités réclament aussi une prise en charge plus importante de la perte d'autonomie : ils ne veulent pas être à la charge de leurs proches, financièrement ou physiquement. Or les établissements d'accueil, type maison de retraite, manquent de "moyens humains et financiers".
À voir ce petit défilé, on se dit que la retraite, que l'on attend avec tant d'impatience, ne ressemble finalement guère au paradis...
R. Hingray
Publié le vendredi 7 octobre 2011 à 15h25