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Législatives : le casting presque bouclé
Ils étaient trente en lice voilà cinq ans : ils seront sans doute beaucoup moins nombreux, le 10 juin prochain, à solliciter les suffrages des habitants des deux circonscriptions de Besançon, au premier tour des élections législatives. A l'heure où nous écrivons ces lignes, seules dix-neuf candidatures sont connues. Huit formations politiques présentent un candidat à Besançon Ouest ainsi qu'à Besançon-Est : le Parti socialiste (respectivement Barbara Romagnan et Marie-Guite Dufay), l'UMP (Françoise Branget et Jacques Grosperrin), l'UDF-Mouvement démocrate (Philippe Gonon et Odile Faivre-Petitjean), le Front national (Alain Dudret et Josiane Oget), les Verts (Claude Mercier et Sylvie Delorme), le Parti communiste (Christophe Lime et Annie Ménétrier), Lutte ouvrière (Nicole Friess et Brigitte Vuitton), le Mouvement écologiste indépendant (Nathalie Chevassus et Bruno Patois), le Mouvement pour la France ( Fabienne de Rycke et Jean-Pierre Joly) et la Ligue communiste révolutionnaire (1). Enfin, Jean-Pierre Plaza s'est lancé dans la course en électron libre, dans la 1re circonscription. Les éventuels autres prétendants ont jusqu'au 18 mai à 18h pour déposer leur candidature à la préfecture. En 2002 à Besançon, étaient représentés : les fédéralistes, les représentants du RPF de Charles Pasqua, les chevènementistes du Pôle Républicain ou encore le Parti des travailleurs. Beaucoup de ces mouvements ayant soit quasiment disparu, soit passé des alliances avec des formations majeures, ils ne devraient pas prendre part au scrutin, en tout cas sur le plan local.
Et vu le score des "petits candidats" à la présidentielle, dans tout l'Hexagone comme à Besançon, on peut comprendre que les "petits partis" n'aient pas forcément envie de compter à nouveau leur peu de voix (…) Certes, les législatives sont d'habitude très prisées par les partis car elles sont la seule voie d'accès au financement public (environ 1,80 euro par voix). Mais depuis 2002, la règle a changé : pour avoir droit à la manne de l'Etat, il faut désormais présenter des candidats ayant obtenu chacun au moins 1 % des suffrages exprimés dans au moins cinquante circonscriptions. Cette modification aura sans doute freiné quelques ardeurs…
Et vu le score des "petits candidats" à la présidentielle, dans tout l'Hexagone comme à Besançon, on peut comprendre que les "petits partis" n'aient pas forcément envie de compter à nouveau leur peu de voix (…) Certes, les législatives sont d'habitude très prisées par les partis car elles sont la seule voie d'accès au financement public (environ 1,80 euro par voix). Mais depuis 2002, la règle a changé : pour avoir droit à la manne de l'Etat, il faut désormais présenter des candidats ayant obtenu chacun au moins 1 % des suffrages exprimés dans au moins cinquante circonscriptions. Cette modification aura sans doute freiné quelques ardeurs…
Publié le mardi 15 mai 2007 à 19h23