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Fichier EDVIGE : Mobilisation massive des particuliers et des organisations.
Passé par décret au Journal Officiel du 1er Juillet 2008 et malgré les fortes réserves exprimées par la CNIL, l'institution du fichier EDVIGE (Exploitation Documentaire et Valorisation de l’Information Générale) recense de façon systématique toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ».
En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » (personne mais également groupe) simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à l’avenir et de manière totalement hypothétique, de porter atteinte à « l’ordre public ».
Il permettra de compiler toutes les notes de renseignements telles que : état civil, photographie mais aussi fréquentations, comportement, déplacements, appartenance ethnique, vie sexuelle, opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et associatives …
Les mineurs ne seront pas épargnés puisque, fait sans précédent dans notre République, leur fichage sera autorisé dès l’âge de 13 ans et cela sans qu’aucune infraction n’ait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée.
En réaction à ce décret, un appel public à signatures du 10 juillet a déjà reçu le soutien de plus de 60.000 particuliers et plus de 500 organisations, collectifs, partis et syndicats dont la Ligue des Droits de l'Homme, Act Up Paris, Têtu, la CGT, la CFDT, la Confédération Nationale du Logement, l'Inter LGBT, Les Verts, le Parti Socialiste, le Parti Communiste, Sidaction, le Syndicat de la Magistrature, le Syndicat de la Médecine Générale, le Syndicat Nationale des Chercheurs Scientifiques, le Syndicat National des Agents des Douanes, le Syndicat National des Journalistes, le Syndicat National Unitaire des Assistants Sociaux de la Fonction Publique, le Syndicat National Unifié des Impôts et beaucoup d'autres.
Plusieurs recours judiciaires devant le Conseil d'Etat ont été déposés afin de demander l'annulation du décret; un rapport du Comité des Droits de l'Homme de L'ONU « s’inquiète de la prolifération de différentes bases de données, et relève que d’après les rapports qu’il a reçus, la collecte, le stockage et l’utilisation de données personnelles sensibles contenues dans les bases de données comme "EDVIGE" (Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale) et "STIC" (Système de traitement des infractions constatées) peut soulever des questions au regard de l’article 17 du Pacte. (art. 17 et 23).»
Source : http://nonaedvige.ras.eu.org/
En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » (personne mais également groupe) simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à l’avenir et de manière totalement hypothétique, de porter atteinte à « l’ordre public ».
Il permettra de compiler toutes les notes de renseignements telles que : état civil, photographie mais aussi fréquentations, comportement, déplacements, appartenance ethnique, vie sexuelle, opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et associatives …
Les mineurs ne seront pas épargnés puisque, fait sans précédent dans notre République, leur fichage sera autorisé dès l’âge de 13 ans et cela sans qu’aucune infraction n’ait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée.
En réaction à ce décret, un appel public à signatures du 10 juillet a déjà reçu le soutien de plus de 60.000 particuliers et plus de 500 organisations, collectifs, partis et syndicats dont la Ligue des Droits de l'Homme, Act Up Paris, Têtu, la CGT, la CFDT, la Confédération Nationale du Logement, l'Inter LGBT, Les Verts, le Parti Socialiste, le Parti Communiste, Sidaction, le Syndicat de la Magistrature, le Syndicat de la Médecine Générale, le Syndicat Nationale des Chercheurs Scientifiques, le Syndicat National des Agents des Douanes, le Syndicat National des Journalistes, le Syndicat National Unitaire des Assistants Sociaux de la Fonction Publique, le Syndicat National Unifié des Impôts et beaucoup d'autres.
Plusieurs recours judiciaires devant le Conseil d'Etat ont été déposés afin de demander l'annulation du décret; un rapport du Comité des Droits de l'Homme de L'ONU « s’inquiète de la prolifération de différentes bases de données, et relève que d’après les rapports qu’il a reçus, la collecte, le stockage et l’utilisation de données personnelles sensibles contenues dans les bases de données comme "EDVIGE" (Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale) et "STIC" (Système de traitement des infractions constatées) peut soulever des questions au regard de l’article 17 du Pacte. (art. 17 et 23).»
Source : http://nonaedvige.ras.eu.org/
Publié le jeudi 31 juillet 2008 à 00h00