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Encore trop de violences homophobes en France
La société française est plus ouverte et plus tolérante face à l'homosexualité, mais un noyau dur d'homophobie résiste, selon un rapport de l'association SOS Homophobie publié lundi.
"Le nombre de témoignages que nous avons recueillis sur des agressions physiques à l'encontre des homosexuels a progressé en un an de 5% en 2011 pour atteindre 1.556", a expliqué la présidente de SOS Homophobie Elisabeth Ronzier.
"Nous ignorons, a-t-elle ajouté, si cela est dû à une augmentation des cas, ou au fait que nous recueillons plus de signalements car notre association est plus médiatisée et que les violences et les discriminations sont de moins en moins tolérées".
Il n'existe pas au ministère de l'Intérieur ou au ministère de la Justice de statistiques sur les agressions homophobes. Les chiffres communiqués dans ce rapport sont uniquement établis à partir des témoignages reçus par l'association, qui revendique 1.000 adhérents et 260 membres actifs en 2012 contre 400 adhérents et 130 membres actifs en 2010.
Internet reste le bastion en tête des actes de lesbophobie, gayphobie, biphobie ou transphobie (LGBTphobie), mais on note "cette année le retour du contexte travail" selon Mme Ronzier. "Au travail, la crise et les difficultés durcissent les rapports sociaux et les employeurs et collègues affichent plus librement leur homophobie", estime Elizabeth Ronzier.
Si 69% des signalements proviennent d'hommes, les cas concernant les lesbiennes augmentent de 28% et ceux transsexuels sont passés de 8 en 2008 à 66 en 2011 (+54%).
Géographiquement, les départements où les témoignages sont les plus nombreux sont Paris, le Nord, la Gironde, le Rhône, le Var, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.
Les agressions physiques sont passées de 125 cas en 2010 à 152 en 2011, soit le même nombre qu'en 2005, année record. Parmi ces victimes, 27 personnes ont fait constater leurs blessures auprès des urgences médico-judiciaires, cumulant 225 jours d'interruption temporaire en 2011, soit en moyenne plus de 8 jours d'ITT pour chaque victime.
La seizième édition de ce rapport de 175 pages, disponible en anglais sur Internet, est rendue publique à quelques jours de la Journée mondiale contre l'homophobie célébrée le 17 mai.
R. Hingray
"Le nombre de témoignages que nous avons recueillis sur des agressions physiques à l'encontre des homosexuels a progressé en un an de 5% en 2011 pour atteindre 1.556", a expliqué la présidente de SOS Homophobie Elisabeth Ronzier.
"Nous ignorons, a-t-elle ajouté, si cela est dû à une augmentation des cas, ou au fait que nous recueillons plus de signalements car notre association est plus médiatisée et que les violences et les discriminations sont de moins en moins tolérées".
Il n'existe pas au ministère de l'Intérieur ou au ministère de la Justice de statistiques sur les agressions homophobes. Les chiffres communiqués dans ce rapport sont uniquement établis à partir des témoignages reçus par l'association, qui revendique 1.000 adhérents et 260 membres actifs en 2012 contre 400 adhérents et 130 membres actifs en 2010.
Internet reste le bastion en tête des actes de lesbophobie, gayphobie, biphobie ou transphobie (LGBTphobie), mais on note "cette année le retour du contexte travail" selon Mme Ronzier. "Au travail, la crise et les difficultés durcissent les rapports sociaux et les employeurs et collègues affichent plus librement leur homophobie", estime Elizabeth Ronzier.
Si 69% des signalements proviennent d'hommes, les cas concernant les lesbiennes augmentent de 28% et ceux transsexuels sont passés de 8 en 2008 à 66 en 2011 (+54%).
Géographiquement, les départements où les témoignages sont les plus nombreux sont Paris, le Nord, la Gironde, le Rhône, le Var, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.
Les agressions physiques sont passées de 125 cas en 2010 à 152 en 2011, soit le même nombre qu'en 2005, année record. Parmi ces victimes, 27 personnes ont fait constater leurs blessures auprès des urgences médico-judiciaires, cumulant 225 jours d'interruption temporaire en 2011, soit en moyenne plus de 8 jours d'ITT pour chaque victime.
La seizième édition de ce rapport de 175 pages, disponible en anglais sur Internet, est rendue publique à quelques jours de la Journée mondiale contre l'homophobie célébrée le 17 mai.
R. Hingray
Publié le mercredi 16 mai 2012 à 10h12